Les différents types de mémoire

Nov 12, 2024
Les différents types de mémoire

Par Docteure Margot Bouhon, PhD en Sciences Cognitives

Temps de lecture : 4min30

 

La mémoire est un processus complexe qui comporte trois phases : l’apprentissage d’une information, son stockage puis sa restitution. Elle rassemble les savoir-faire, les connaissances, les souvenirs. Il existe 5 systèmes de mémoires interconnectés entre eux mais impliquant des réseaux neuronaux différents (des zones cérébrales différentes).

  • Mémoire à court terme

La mémoire de travail, seule forme de mémoire à court terme, permet de manipuler et de retenir des informations pendant la réalisation d’une tâche ou d’une activité. Par exemple, elle permet de suivre une conversation ou une lecture sans en perdre le fil, ou encore de retenir un numéro de téléphone. Les informations contenues en mémoire à court terme sont, soit effacées rapidement soit stockées dans la mémoire à long terme.

  • Mémoire à long terme

La mémoire à long terme est un terme générique qui rassemble plusieurs sous-systèmes mnésiques :

  1. La mémoire perceptive nous permet d’identifier immédiatement des perceptions sensorielles déjà rencontrées : image, bruit ou son, odeur, goût, sensation de toucher ;

  2. La mémoire sémantique permet de donner un sens et un contexte à tous les mots que nous entendons ou que nous lisons, à toutes les connaissances que nous avons accumulées ;

  3. La mémoire épisodique est notre autobiographie : l’ensemble des événements de notre vie, de leur contexte dans le temps et dans l’espace, des émotions liées à ces souvenirs ;

  4. La mémoire procédurale stocke les apprentissages complexes, des habiletés et des savoir-faire pour les reproduire sans passer par l’étape de la conscience. Il n’existe pas « un » centre de la mémoire dans le cerveau. Les différents systèmes de mémoire mettent en jeu des réseaux neuronaux distincts, répartis dans différentes zones du cerveau (Image 1). Cependant, certaines structures sont particulièrement impliquées comme l’hippocampe et le lobe frontal.

Image 1. Schéma des différentes aires et zone cérébrale impliquée dans la mémoire. 

Source : Mémoire : Une affaire de plasticité synaptique, Inserm 2017

 

En réalité, la mémorisation est en fait de la plasticité cérébrale, c’est-à-dire, un remodelage du cerveau selon les nouveaux apprentissages.

Un souvenir se traduit par l’intervention de neurones issus de différentes zones cérébrales et assemblés en réseaux.

Ces connexions neuronales évoluent constamment au gré des expériences et sont responsables de la persistance d’un souvenir à long terme ou non. Plus cette plasticité cérébrale est grande, plus la réserve cognitive sera grande et ainsi, plus elle restera solide dans le temps. Elle permet de retarder certaines démences et pertes cognitives liées à l’âge ou en cas de lésions cérébrales (accidents, AVC, tumeurs, etc.).

Cette réserve cognitive n’est à l’origine pas la même chez tous les individus. En effet, elle dépend de différents facteurs comme par exemple les apprentissages, le niveau d’éducation, la stimulation intellectuelle, de l’alimentation ou encore du sommeil.

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Références :

 



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